tuer
nous sommes nombreux à tomber dans le piège : pour faire un roman, ça prend un mort
nous sommes nombreux à tomber dans le piège : pour faire un roman, ça prend un mort
à l’épicerie en vrac que je fréquente, une dame dépose son cv, la gérante s’enquiert : vous avez des allergies ? non, aucune ; vous pouvez soulever des caisses ? j’ai porté 4 enfants
un ami relève que j’évoque maintenant ma mère avec plus de tendresse, c’est vrai, comme elle le répétait elle-même : le temps arrange bien les choses
dans un billet de février 2012, j’ai parlé de mon deuil de la télé ; je viens de me retirer des fesses de bouc, les symptômes sont pareils, crises de panique en moins ; ah, les fausses communautés…
les moineaux m’adressent une longue lettre signée de leurs initiales disant qu’ils ont faim
transition du soulier à la botte, adaptation requise, irritation de la peau amincie de la cheville, vieillir
sur la pile du viaduc, un graffiti : low life ; si on y pense, c’est sans doute la plus saine stratégie ; préférer la réserve au tapage, l’effacement à l’abus
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© 2021 Mario Cyr