ville-émard
au concert le gratin
première dame
vice-consul
tu ouvres un sac de jujubes
la messe est dite
au concert le gratin
première dame
vice-consul
tu ouvres un sac de jujubes
la messe est dite
dans la rue saint-zotique j’ai acheté 2 pommes qui ont coûté 32 sous
mes amis, vous êtes plus constants que mes acouphènes, que la douleur articulaire, tellement plus forts que la somme de mes errements, que la conjugaison de mes peurs
tu prends la photo je renais
petit prince
nain de jardin
une heure à respirer
le fer du brocoli
jamais d’accord
sur l’écriture
quelle importance
ventre plein
thé fumant
une balle de tennis
sous le noyer noir
et je vois partir l’été
des fragments de mémoire
ma force m’abandonner
les muscles du dos fatigué
si vite
les frênes virer jaunes
et refroidir le vent
écorchures aux mains
va donc soigner les plantes
partons du principe de l’erreur, de la certitude qu’il y en aura, ça détend
la liberté ouvre si bien l’espace qu’elle semble aussitôt vide
on attend jean c’est jacques qui arrive comme le printemps en plein septembre je n’ai pas fait attention au feu ni à l’endroit que tu as nommé
un monarque dans la vieille ville
entre les façades de pierre des banques
grandes ailes battantes
il va trouver
pourquoi suis-je seul
expo de photos en plein air
je passe mon chemin
le regrette bientôt
à frôler une haie de buis
je mouille mon pantalon
il a plu
une jeune marmotte
traverse la cour
je ne suis pas seul
je me rends où tu me dis
à l’heure que tu choisis
j’admire
le coucher de soleil
des moineaux s’épivardent
dans l’épais lierre
tu n’es jamais là
je m’en fiche
c’est pour la joie d’obéir
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© 2021 Mario Cyr